Faune et flore

L'ambroisie à feuille d'armoise

L’Ambroisie à feuilles d’armoise est une plante allergisante très présente en Auvergne Rhône Alpes. Son pollen agressif est responsable de manifestations allergiques en août et septembre, entrainant rhinite et asthme. Cette plante est devenue un problème de santé publique.

Elle peut s’adapter à presque tous les climats et types de sol, aussi on la trouve dans tous les milieux : cultures, jardins, surfaces fraichement ensemencées, chantiers, bords de route, lits de rivière, friches urbaines…

Comment la reconnaitre ?

Elle commence à germer dès le mois d’avril. Elle croît rapidement si elle a de la lumière et pas de concurrence et peut atteindre plus d’un mètre de haut. Sa tige est verte, dressée et couverte de poils blancs. Ses feuilles sont très découpées et d’un vert vif uniforme sur les 2 faces. Ses fleurs apparaissent en juillet-aout, regroupées en épis vert-jaune, au sommet, qui portent le pollen. La formation des graines se fait principalement en octobre et ensuite la plante meure.

Que faire si je vois de l’Ambroisie ?

Sur ma propriété : je l’arrache (en me protégeant les mains et les voies respiratoires). Hors de ma propriété et sur un terrain public, s’il y a seulement quelques plants, je l’arrache également. Hors de ma propriété, s’il y a : je signale la zone infectée.

Qui est responsable ?
Chacun est responsable sur les terrains qu’il occupe où qu’il gère :

  • Les collectivités publiques sur les terrains publics
  • Les propriétaires privés sur leurs parcelles
  • Les lotisseurs ou les entreprises sur les chantiers
  • Les agriculteurs sur les terrains agricoles

L’arrêté préfectoral N°2391/15 datant du 23/09/2015, prescrit la destruction obligatoire de l’Ambroisie dans le département de l’Allier. Pour cela des référents communaux sont identifiés pour entre autres repérer la présence de plants d’Ambroisie et suivre son élimination par les propriétaires de parcelles infectées. A HURIEL, Lionnel PIZON (Agent) et Pauline AVELINE (Conseillère) sont nommés référents Ambroisie.

La lutte contre le frelon asiatique

Zoom sur la lutte contre le frolon asiatique

Le redoutable frelon asiatique a fait son apparition en France voici quelques années.

Le frelon asiatique n’a aucun prédateur naturel. Non seulement sa piqûre est dangereuse pour l’homme, mais la présence de ce frelon, qui se nourrit d’autres insectes, notamment les abeilles, est susceptible d’entraîner des dégâts importants sur la biodiversité locale.

La lutte contre le frelon asiatique vise essentiellement à piéger les femelles fondatrices (celles qui vont reconstruire ailleurs un autre nid) pendant leurs périodes de forte circulation et à éviter de piéger trop d’autres insectes utiles, en particulier les abeilles.

Fabriquez votre piège à frelons asiatiques

  • Prenez la bouteille n° 1 et coupez son goulot.
  • Enfoncez le goulot dans le corps de la bouteille.
  • Avec la perceuse munie d’un foret de 5 mm, percez le fond de la bouteille de plusieurs trous.
  • Prenez la bouteille n° 2 et coupez son culot sur environ 10 cm de haut.
  • Enfoncez le culot de la bouteille n° 1 dans celui de la bouteille n° 2.
  • Pour donner aux autres espèces que les frelons une chance de s’échapper, faites des trous avec un foret de 6 mm tout autour de la bouteille n° 1.
  • Percez le couvercle de 2 trous.
  •  Percez 2 trous latéraux en haut du piège, passez-y de la ficelle pour maintenir le couvercle et créer une attache pour suspendre le piège.

Utilisez un appât sélectif pour attirer les frelons asiatiques

Versez un appât le plus sélectif possible dans la bouteille par le haut : le but est de piéger autant que possible seulement les frelons asiatiques et surtout pas les abeilles.

L’appât sélectif le plus efficace se compose de :

  • un quart de volume de sirop de grenadine ou de cassis utilisé pur,
  • un demi-volume de bière brune,
  • un quart de volume de vin blanc (qui repousse les abeilles).

Rechargez le piège en appât tous les 15 jours environ.

Note : lorsqu’un ou deux frelons seront pris au piège, ils émettront des signaux de détresse attirant les autres frelons alentour.

Utilisez les pièges à frelons asiatiques aux bonnes périodes

Afin de piéger sélectivement le frelon asiatique, ne mettez vos pièges en place que pendant deux périodes bien précises, afin d’éviter que trop d’insectes autres que des frelons asiatiques ne soient piégés :

  • du 1er février au 15 avril, période où le frelon asiatique sort d’hibernation
  • du 15 octobre à la fin novembre.

Débarrassez-vous du piège rempli de frelons

Au bout d’un moment, votre piège est saturé de frelons et ne fonctionne plus. Cependant certains frelons peuvent être encore vivants à l’intérieur. Prenez des précautions pour vous débarrasser de ce piège :

  • Placez le piège dans un seau ou une bassine.
  • Remplissez le piège et le récipient avec de l’eau pour noyer les frelons.
  • Attendez 24 heures.
  • Mettez le piège à la poubelle.
  • Remplacez-le par un autre si besoin.

Placez les pièges à frelons asiatiques

  • Placez un ou plusieurs pièges, selon la taille de votre jardin.
  • Placez les pièges en hauteur, par exemple dans un arbre.
  • Placez-les en dehors des endroits assidûment fréquentés : terrasse, entrée de la maison, terrain de jeux des enfants…

Faites détruire les nids de frelons asiatiques

Si votre piège se remplit de nombreux frelons, il y a sans doute un nid près de chez vous.

Ne vous aventurez en aucun cas à le rechercher, encore moins à tenter de le détruire, le danger de se faire piquer est trop grand : une seule piqûre peut entraîner un grave choc anaphylactique chez une personne allergique.

Protection des abeilles

La mortalité des abeilles est due aux polluants toxiques, aux pesticides et aux fongicides.

Le second fléau des abeilles : le frelon asiatique. Il faut le piéger !  Le piégeage de printemps est le plus important parce qu’il vise la capture des fondatrices. Le thorax des abeilles, riche en protéines, est l’une des ressources principales pour nourrir les larves de frelon.

En France, depuis une trentaine d’années, les populations d’abeilles diminuent. Ce phénomène touche d’autres pays d’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie. Cette surmortalité alarmante s’est accélérée depuis le milieu des années 1990, des ruchers entiers ont été dévastés en quelques années.

Placez les pièges à frelons asiatiques

L’agriculture intensive a généralisé les engrais et les substances phytosanitaires (fongicides, insecticides, herbicides).

Pour préserver les abeilles, l’utilisation de ces produits pendant la floraison des grandes cultures a été interdite dans les années 70. Mais, en 1995, apparaissent les insecticides systémiques neurotoxiques, qui se diffusent dans toute la plante au fur et mesure de sa croissance, y compris dans les fleurs que butinent les abeilles. Confrontées à des résidus même infinitésimaux, celles-ci sont désorientées, se refroidissent et ne retrouvent plus leurs ruches. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neurodégénératives qui entraînent la mort en quelques jours.

En 1999 puis en 2004, grâce à l’action de l’UNAF et des apiculteurs, les pouvoirs publics reconnaissent la toxicité de deux molécules et suspendent la commercialisation du Gaucho® sur tournesol et maïs et du Régent® sur toutes les cultures.

Le problème n’est pas résolu pour autant car de nouveaux produits similaires prennent le relais.

Des maladies contagieuses et parasites qui se propagent rapidement

Comme tous les êtres vivants, les abeilles peuvent être victimes de maladies plus ou moins graves, comme les loques, qui s’attaquent au couvain. Depuis trente ans, les apiculteurs constatent une recrudescence de ces maladies qu’ils ont de plus en plus de mal à soigner, même lorsqu’il existe des traitements adaptés.

Le Varroa : un véritable vampire des ruchers.

Le varroa est un acarien visible à l’oeil nu, qui est passé de l’abeille d’Asie, Apis Cerena à notre abeille européenne Apis Mellifera au début des années 1980. Depuis, ce parasite a gagné la totalité des départements français et il provoque des dommages considérables dans les ruches qu’il infeste. Il s’attaque aux ouvrières et bourdons adultes, mais également aux larves. La femelle varroa, très prolifique, pond ses œufs dans les cellules de couvain, ainsi les jeunes parasitent les larves pour se développer à leurs dépens.

Surveillance du moustic tigre

Aller au contenu principal